Organes: Tumeurs solides - Le promoteur: Kura Oncology, Inc
Kura Oncology, Inc MAJ Il y a 4 ans

Étude KO-ERK : étude de phase 1 visant à déterminer la dose maximale tolérée et évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité préliminaire du KO-947 chez des patients ayant des tumeurs malignes non hématologiques récurrentes ou réfractaires localement avancées, non résécables ou métastatiques. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puis qu’elles représentent 90 % des cancers humains. Le KO-947 est un inhibiteur d’ERK, protéine qui joue un rôle clé dans la survie, la croissance et la prolifération des cellules tumorales. Le KO-947 a montré dans les études précliniques une activité antiproliférative puissante dans des cellules tumorales de plusieurs types de tumeurs mutées pour BRAF, NRAS ou KRAS et une réduction de la tumeur dans des modèles animaux d’adénocarcinomes mutés pour BRAF et des carcinomes squameux avec BRAF et RAS de type sauvage. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose maximale tolérée et d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité préliminaire du KO-947 chez des patients ayant des tumeurs malignes non hématologiques récurrentes ou réfractaires localement avancées, non résécables ou métastatiques. L’étude comprendra 3 étapes : Lors de la 1ère étape, les patients recevront du KO-947 selon un schéma d’escalade de dose. La dose de KO-947 sera progressivement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Lors de la 2ème étape, les patients recevront le KO-947 à la dose la mieux adaptée, déterminée lors de la 1ère étape. Lors de la 3ème étape, seuls 2 groupes de patients sélectionnés selon leur tumeur recevront le KO-947 à la dose la mieux adaptée. Les patients seront suivis jusqu’à 30 jours après la fin de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Kura Oncology, Inc MAJ Il y a 4 ans

Étude ko-tip-001 : étude de phase 2 non-randomisée visant à évaluer l’efficacité du tipifarnib chez des patients ayant un cancer non-hématologique avancé muté pour HRAS. Le cancer de la thyroïde est une tumeur maligne rare de la thyroïde qui touche plus fréquemment les femmes que les hommes. Les patients sont souvent âgés entre 25 et 65 ans. Les cancers de la tête et du cou représentent 4% de tous les cancers. La plupart des cancers de la tête et du cou ont leur origine dans les cellules squameuses formant la paroi des voies aérodigestives supérieures, les glandes salivaires, le nasopharynx, les sinus et la fosse nasale. Ils sont appelés carcinomes à cellules squameuses ou carcinomes épidermoïdes et sont favorisés par le tabagisme et l’abus d’alcool. Les mutations de l’oncogène HRAS provoquent une prolifération, une invasion et une migration des cellules tumorales non contrôlée. Pour que HRAS soit actif, il doit se localiser sur la face interne de la membrane cellulaire. Le tipifarnib empêche à HRAS d’avoir cette localisation et par conséquent bloque ces signaux qui vont promouvoir le développement de la tumeur. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du tipifarnib chez des patients ayant un cancer non-hématologique avancé (tumeur de la thyroïde maligne ou carcinome à cellules squameuses de la tête et du cou) muté pour HRAS. Les patients seront inclus dans deux groupes selon leur type de cancer : Dans le groupe 1 seront inclus les patients ayant une tumeur de la thyroïde maligne muté pour HRAS. Dans le groupe 2 seront inclus les patients ayant un carcinome à cellules squameuses de la tête et du cou muté pour HRAS. Tous les patients recevront du tipifarnib par voie orale. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

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